daniele massu-marie exposition traces 2010
PREHISTOIRE DE LA TRACES
Le cadre imposé de la pierre
Nous rappelle à l'ordre magique
De la construction minérale
Du monde
Il suffit d'une herbe insolente
Poussée là
Pour que s'échappent du cadre
Les lignes rebelles rêvées
Par le peintre
Une seule ligne
Ouvre le monde
Isabelle JABAUD
exposition jean ostovany horizons 2012
Quand nous cheminons dans l'espace du paysage, nous sommes toujours à l'origine.
Nous ne nous déplaçons pas à travers lui
et nous marchons enveloppés par l'horizon
qui continuellement se transforme.
J'ai voulu dans ce travail exprimer
la construction et la déconstruction,
le mouvement, l'étendue de l'espace et sa profondeur,
le lointain et le proche et
envisager l'idée d'une vérité
qui ne se donne pas à voir
mais d'une vérité qui se révèle dans l'oeuvre.
Jean Ostovany
Juin 2012
exposition Anna-Lena Johansson 2012
Le jardin des délices d'Anna-Lena Johansson
L'art n'est pas le réel. Il est au-delà de la réalité et nous permet d'entrevoir
la face cachée de la vie. On pourrait qualifier Anna-Lena Johansson de réaliste, une réaliste proche du romantique, car les images de l'univers qu'elle peint ne sont pas seulement issues de la campagne où elle vit, mais aussi de ces contrées inexplorées qui sont souvent l'apanage du monde de la peinture.
C'est ainsi que les femmes virginales, proche de personnages d'un Véronèse
ou d'un Goya, voisinent avec des nobles et robustes animaux tout droitb sortis de la ferme; et que l'on retrouve la luxuriance et la mystique d'un Odilon Redon
dans le cosmos de couleurs tourbillonnantes des arrières plans.
Aussi retrouvons-nous le paradis dans ces tableaux, ce monde où l'animal côtoie l'homme, où le mythe épouse le réel, et où l'art s'unit à la réalité pour créer un nouveau jardin des délices.
Lewis De Soto, écrivain, Toronto, Canada
daniele massu-marie exposition vegetal 2013 vegetal
Tout commence dans le grillage du végétal et se termine ainsi
ENTRELACS/ ENTREVUE
Dessin du vent dans le calque du végétal.
L’ongle qui glisse invente à l’infini des entrelacs d’ombellifères.
Fenêtres.
« Je ramène le dehors à l’intérieur » dit-elle.
Les algues se dévoilent comme on décolle une gaze
En lambeaux de vitrail.
Superpositions lumineuses d’eaux stagnantes.
« Je voulais que tout flotte » dit-elle encore.
Mur d’eau.
Grisailles de verdure.
« J’ai repris mon crayon ».
et encore…
« J’ai attrapé un vent d’Ouest, je le tiens au creux d’un buisson ébouriffé ».
Pendant l’entrevue le Vert, immense, translucide, s’amuse à envahirl'espace
amniotique de sa fluorescence.
Et l’herbe insolente ne cesse de grandir.
Isabelle Jabaud, 18 juillet 2013
processus travail Lucas Lhermitte
no man's land , texte de David Lewis